Sophie Salleron
- Tom Brito
- 9 mai
- 3 min de lecture
Qui est Sophie Salleron ?
Sophie Salleron, c’est une amoureuse des mots. Une conteuse, poétesse, dessinatrice. Elle est née en 1975, entre deux mondes : le Gabon et l’île d’Oléron. Ça se sent dans son écriture. Il y a du souffle, de la mer, de l’ailleurs.
Quel genre de livres écrit-elle ?
Des livres qui respirent. Pas des romans classiques. Plutôt des récits poétiques, des carnets de bord, des bouts de voyage, d’âme, de silence. Elle écrit comme on regarde l’horizon : avec tendresse, parfois mélancolie, toujours sincérité.
Quels sont ses livres les plus connus ?
Les Grandes Marées (2023) : un texte sensible sur les liens, la mémoire, l’océan intérieur.
Carnet islandais (2023) : comme une balade dans les paysages du Nord, avec ses dessins et mots légers.
Vie insulaire (2020) : ode à la vie sur une île, entre solitude choisie et nature complice.
Le Bien-Aimé (2019) : un hommage à l’écrivain Éric Holder, intime et aquarellé.
Vue sur mer (2017) : journal de résidence sur l’île d’Ouessant, doux et contemplatif.
Quel est son style ?
Poétique, forcément. Mais pas compliqué. Sophie écrit comme on respire profondément. Il y a des silences, des phrases courtes, des images simples. Elle mêle les mots et les couleurs. Elle illustre elle-même ses livres, à l’aquarelle.
Elle fait quoi d’autre, à part écrire ?
Elle conte. Elle lit à voix haute. Elle anime des ateliers. Elle dessine. Elle transmet. Elle partage. Toujours dans le même élan : celui de raconter le monde autrement, par petites touches.
Où vit-elle aujourd’hui ?
Sur l’île d’Oléron. Un bout de terre entre ciel et mer. Parfait pour écrire, rêver, marcher et écouter le vent.
Elle a étudié quoi ?
Les lettres modernes et l’histoire de l’art, à Bordeaux. Puis elle a appris l’art du conte à Bruxelles, avec Henri Gougaud notamment. Une école de l’oralité, du sensible, du vivant.
Pourquoi on aime tant ses livres ?
Parce qu’ils ne crient pas. Ils murmurent. Ils parlent de nous sans jamais être dans l’explication. Ce sont des livres qui prennent leur temps, comme la mer qui revient. Des livres qu’on garde près de soi, comme un caillou trouvé sur la plage.
Où peut-on découvrir son travail ?
Sur son site lamalleauxcontes.fr, ou via les petites maisons d’édition comme La Nage de l’Ourse, Les Petites Allées, L’Atelier des Noyers. Des éditeurs à taille humaine, comme elle.
Une écriture qui sent le vent salé
Sophie Salleron écrit comme on écoute la mer. Doucement, mais avec force. Ses mots parlent d’îles, de silences, de départs et de racines. Elle aime les bords du monde, les bouts de vie, les émotions simples.
Ses livres principaux
Les Grandes Marées (2023) – éditions Atelier des Noyers
Un recueil qui parle d’amour, de vagues et de courage intérieur. Très intime, très libre.
Carnet islandais (2023) – éditions Les Petites Allées
Dessins et textes ramenés d’Islande. Du froid, de la lumière, du silence.
Vie insulaire (2020) – éditions La Nage de l’Ourse
Un livre doux, comme un souffle d’île. Mélange de prose, d’aquarelles, et de pensées.
Le Bien-Aimé (2019) – La Nage de l’Ourse
Lettre illustrée à Éric Holder. Une balade amoureuse, pudique, poétique.
Vue sur mer (2017) – Archipel des Lettres
Journal de résidence sur l’île d’Ouessant. Mots d’écume et d’observation.
Une artiste du multiple
Sophie ne se contente pas d’écrire. Elle illustre. Elle conte. Elle transmet. Ses livres sont souvent accompagnés d’aquarelles douces qui prolongent les silences des mots. Elle anime aussi des ateliers d’écriture, des lectures poétiques, des spectacles intimes.
Son style ?
Naturel. Dépouillé. Très vivant. Elle écrit comme on chuchote. Elle parle de l’instant, du lien, du deuil parfois, de la beauté surtout. Pas de grandes démonstrations. Juste l’essentiel.
Où lire ou découvrir Sophie Salleron ?
Sur son site officiel
Chez ses éditeurs : Atelier des Noyers, La Nage de l’Ourse, Les Petites Allées
En librairie indépendante ou dans certains festivals de poésie
Pourquoi lire Sophie Salleron ?
Pour ralentir. Pour se reconnecter à soi. Pour sentir qu’un mot peut contenir un monde. Et parce qu’elle parle du simple avec une délicatesse rare. Une autrice qu’on lit comme on se blottit dans une couverture chaude, un soir de brume.
Un dernier mot ?
Lire Sophie Salleron, c’est prendre une pause douce dans le monde. C’est revenir à l’essentiel : la beauté du simple, la force du silence, la magie du mot juste.
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