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Pourquoi je n’arrive pas à pleurer alors que je suis triste ?

Pourquoi je n’arrive pas à pleurer alors que je suis triste ?

Parfois, on sent un nœud. Une boule dans la gorge. Le cœur lourd. Les pensées floues. Mais les larmes ne viennent pas. C’est comme si le corps gardait tout à l’intérieur. Et ça fait mal. Silencieusement.

Est-il normal de ne pas pleurer ?

Oui. Ne pas pleurer ne veut pas dire que vous êtes “froid(e)”, “bloqué(e)” ou “insensible”. Cela peut arriver à tout le monde. Par périodes. Par fatigue. Par protection aussi.

Le corps choisit parfois de retenir les larmes pour nous éviter de trop craquer. Il croit bien faire. Il se protège. C’est sa manière de dire : “Je tiens bon.”

Quelles sont les causes possibles de larmes qui ne sortent pas ?

Il y en a plusieurs, souvent mêlées :

  • Un blocage émotionnel ancien (on a appris à ne pas pleurer)

  • Un stress chronique : le système nerveux reste “figé”

  • Une dépression masquée : la tristesse devient lourde, sans expression

  • Un traumatisme passé : le corps a “coupé le courant”

  • Un dérèglement hormonal ou nerveux (fatigue, anxiété, médicaments)

Les larmes ne sortent pas… mais l’émotion est bien là, à l’intérieur. Elle attend, doucement, un espace pour s’exprimer.

Pourquoi mon corps ne me permet-il pas de pleurer ?

Parce que pleurer, c’est un relâchement. Et parfois, on est tellement en tension qu’on ne sait plus lâcher.

Le corps garde, retient, serre. Il a peur qu’en pleurant… tout s’écroule. Il pense nous protéger. Même si ça nous isole un peu.

Comment savoir si j’ai un blocage émotionnel ?

Voici quelques signes fréquents :

  • Vous ressentez beaucoup, mais vous n’arrivez pas à l’exprimer

  • Vous êtes triste, mais “gelé(e)” intérieurement

  • Vous vous sentez distant(e), même de vous-même

  • Vous avez du mal à dire ce que vous ressentez

  • Vous avez appris à “encaisser”, à “tenir bon”

Ce n’est pas une faiblesse. C’est une vieille armure. Elle a peut-être servi autrefois. Mais aujourd’hui, vous pouvez doucement l’ouvrir.

Comment puis-je me forcer à pleurer ?

On ne force pas une émotion. Mais on peut l’inviter. Avec tendresse.

Voici quelques pistes :

  • Écouter une musique qui vous bouleverse

  • Regarder un film qui vous touche (même si c’est “juste un film”)

  • Écrire une lettre à quelqu’un (vivant ou non, présent ou absent)

  • Murmurer à voix haute ce que vous ressentez

  • Respirer profondément, laisser venir les frissons

Parfois, une larme surgit quand on s’y attend le moins. Laissez-lui la porte entrouverte.

Pourquoi n’ai-je pas de larmes ?

Si vous ne ressentez larme depuis longtemps, il peut y avoir aussi une cause physique :

  • Fatigue nerveuse ou burn-out

  • Effet secondaire de certains médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques)

  • Déshydratation, sécheresse oculaire

Mais très souvent, c’est le psychisme qui “bloque” l’accès. Comme si pleurer allait nous faire perdre pied. Alors il garde. En silence.

Comment savoir si on va mal mentalement ?

Voici quelques signaux d’alerte à écouter :

  • Perte de plaisir, même dans les choses simples

  • Fatigue constante, sans cause physique claire

  • Irritabilité, isolement, envie d’éviter les autres

  • Pensées noires, inutilité, désespoir diffus

  • Corps tendu, ventre serré, gorge nouée

Ce n’est pas “être faible”. C’est être humain. Et parfois, demander de l’aide, c’est le premier pas vers la guérison.

Quelle est la cause de l’envie de pleurer et de ne rien faire ?

C’est souvent un signe de surmenage émotionnel ou de dépression silencieuse. Le corps dit : “Stop.” L’âme dit : “J’ai besoin de douceur.”

Vous pouvez :

  • Ne rien faire... mais consciemment

  • Éteindre tout, poser une main sur votre cœur

  • Respirer. Soupirer. Reposer.

Parfois, c’est de ça qu’on a besoin. Pas d’aller mieux. Juste d’exister sans pression.

Comment puis-je me sortir d’une tristesse profonde ?

Pas avec des slogans. Ni avec des “il faut”.

Mais peut-être avec :

  • Un geste simple : marcher un peu, respirer lentement

  • Parler. Même à une feuille blanche. Même à une plante.

  • Demander de l’aide, à un thérapeute, un ami, un être de confiance

  • Accepter que ce soit lent. Flou. Mais pas sans espoir.

On ne guérit pas la tristesse en courant. On la traverse. Comme un tunnel. Et parfois, la lumière revient par une petite fente. Doucement. Mais elle revient.


Parfois, le silence en dit long. Et les larmes viendront quand elles seront prêtes.

En résumé

Ne pas pleurer ne signifie pas que vous ne ressentez rien. Parfois, c’est même le signe que vous ressentez trop. Et que votre cœur se protège.

Ce n’est pas une panne. C’est une pause. Une étape. Et vous n’êtes pas seul(e).



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