Pourquoi j’ai du cholestérol alors que je mange sainement ?
Le cholestérol, ce mot qui fait peur, même à ceux qui font attention. On se prive de beurre, on mange des légumes à tous les repas… et pourtant, ce cholestérol s’invite ! Mais pourquoi ? Est-ce juste une question de malchance ou y a-t-il autre chose ? Allez, prenons un moment pour comprendre pourquoi, parfois, même avec une alimentation irréprochable, le cholestérol reste là, bien accroché.
Pourquoi mon corps fabrique du cholestérol ?
Le cholestérol, c’est un peu le « mal aimé » de notre corps. On en entend parler partout : trop de cholestérol, mauvais cholestérol, dangers pour la santé… Pourtant, il n’est pas entièrement mauvais ! Il faut savoir qu’une partie du cholestérol est même indispensable pour notre corps. Oui, vous avez bien entendu : le cholestérol sert à quelque chose.
Il existe deux types principaux de cholestérol :
Le « bon » cholestérol (HDL) : Celui-ci aide à nettoyer les artères, un vrai ménage de printemps.
Le « mauvais » cholestérol (LDL) : En excès, il peut boucher les artères et causer des soucis.
Maintenant, même si vous mangez sainement, plusieurs facteurs peuvent influencer la façon dont votre corps produit et gère ce cholestérol. Spoiler : l’alimentation n’est pas toujours la clé !
La génétique : et si c’était de famille ?
Eh oui, comme bien des choses, le cholestérol peut être une histoire de famille. On hérite de certaines particularités génétiques, y compris la manière dont notre corps fabrique et gère le cholestérol. Si un parent, un oncle ou une tante a des soucis de cholestérol, il se peut que votre corps soit naturellement programmé pour produire plus de cholestérol LDL.
Ce facteur génétique, on l’appelle hypercholestérolémie familiale. C’est un peu comme avoir un gène qui incite votre foie à produire plus de cholestérol que nécessaire. Dans ce cas, même si votre alimentation est parfaite, ce cholestérol produit par le corps lui-même continue de s’accumuler.
Le stress : un ennemi caché
Le stress, ce petit poison invisible, joue lui aussi un rôle dans les niveaux de cholestérol. Comment ? Quand vous êtes stressé, votre corps produit des hormones de stress, comme le cortisol, qui incite votre organisme à produire plus de cholestérol. Ce mécanisme est une sorte de réponse primitive de notre corps, une protection en cas de danger. Problème : le corps réagit parfois à un rendez-vous tendu ou à des soucis financiers comme s’il devait se préparer pour une bataille.
Résultat ? Le cholestérol grimpe, sans même qu’on ait changé d’habitudes alimentaires. Prendre un peu de recul, méditer, faire de la respiration profonde… Autant de petites astuces qui aident à réduire le stress et donc, indirectement, à maîtriser le cholestérol.
Cholesterol quelle alimentation pour le faire baisser?
On peut manger sainement et avoir une petite accumulation de graisse, surtout si l’on ne bouge pas assez. Même si votre alimentation est irréprochable, l’activité physique a un impact sur la manière dont le corps traite le cholestérol. Le sport aide à transformer le « mauvais » cholestérol LDL en « bon » cholestérol HDL. C’est comme recycler du papier usé pour en faire du neuf !
L’activité physique stimule le corps et aide à éliminer le cholestérol en trop. Bouger régulièrement, même une petite marche quotidienne, encourage votre organisme à mieux gérer les graisses et à éviter leur accumulation dans les artères.
Les hormones : ces petites partenaires cachées
Les hormones jouent également un rôle crucial dans la gestion du cholestérol. Par exemple, les œstrogènes aident à maintenir un bon équilibre de cholestérol. Cela explique pourquoi, après la ménopause, les femmes voient souvent leur taux de cholestérol grimper.
D’autres hormones, comme l’insuline, influencent la façon dont le corps gère les graisses et le cholestérol. Des fluctuations hormonales peuvent donc perturber l’équilibre, sans lien direct avec l’alimentation.
Les aliments « sains » qui peuvent tromper
Certains aliments, même sains en apparence, peuvent avoir un impact sur le cholestérol. Par exemple :
L’huile de coco : Très tendance, elle est pourtant riche en acides gras saturés. Même si elle a des bienfaits pour la peau et la cuisine, elle peut augmenter le cholestérol si consommée en excès.
Les produits laitiers entiers : Pleins de nutriments, mais aussi de graisses saturées.
Les fruits secs : Ils sont sains, mais souvent très caloriques. Attention à la quantité !
Ces aliments ne sont pas mauvais, mais s’ils sont consommés en grande quantité, ils peuvent influencer le taux de cholestérol, même dans une alimentation équilibrée.
Le médicament : parfois nécessaire pour réduire le cholestérol ldl élevé
Pour ceux dont le cholestérol reste trop élevé malgré une bonne alimentation, le médecin peut prescrire des médicaments comme les statines ou l’Exacyl. Ces médicaments agissent en réduisant la production de cholestérol par le foie, aidant à contrôler les niveaux en cas d’hypercholestérolémie persistante.
Mais attention, les médicaments ne remplacent pas un mode de vie sain. Ils viennent en complément, et un contrôle médical est essentiel pour surveiller les effets secondaires et ajuster le traitement.
L’impact de l’âge : quand le métabolisme ralentit
Le vieillissement entraîne un ralentissement naturel du métabolisme, ce qui peut impacter la façon dont notre corps gère le cholestérol. En vieillissant, notre foie devient moins efficace pour éliminer le cholestérol en excès.
À cela s’ajoutent parfois des changements hormonaux, comme ceux liés à la ménopause ou à l’andropause. L’âge joue donc un rôle dans le stockage des graisses, y compris celles qui influencent le taux de cholestérol dans le sang.
Et l’alimentation riche en vitamine C et oméga-3 ?
Pour ceux qui veulent soutenir une bonne gestion du cholestérol, certains aliments sont de véritables alliés. Les oméga-3, présents dans les poissons gras, sont excellents pour réduire le cholestérol LDL et augmenter le HDL. Ces graisses saines sont comme des « nettoyeurs d’artères », aidant à empêcher les graisses de s’accumuler.
Quant à la vitamine C, elle est antioxydante et aide à protéger les parois des artères. Les fruits comme les oranges, les kiwis et les poivrons rouges sont riches en vitamine C, un petit boost naturel pour aider à réguler le cholestérol.
Les régimes pour prendre soin de son cholestérol
Alors, que faire comme régime alimentaire pour maîtriser le cholestérol dans l'organisme quand on mange déjà sainement ?
Bouger régulièrement : Une petite marche quotidienne, un peu de natation… tout compte !
Surveiller les graisses saturées cachées : Limitez les huiles riches en graisses saturées supprimez les charcuteries et la viande rouge, et privilégiez le pain complet, les grains entiers, les protéines maigres et l’huile d’olive.
Gérer le stress : Des techniques de relaxation ou de méditation aident votre corps à ne pas réagir en mode « survie ».
Contrôle médical régulier : Parlez à votre médecin de votre taux de cholestérol, même si vous mangez sainement.
Entre génétique, hormones, et métabolisme, le cholestérol ne dépend pas que de l’assiette ! Une approche globale, qui inclut l’exercice, la gestion du stress , une alimentation saine et le suivi médical, est le meilleur moyen de garder ce petit paramètre sous contrôle
Est-ce que boire beaucoup d'eau fait baisser le taux de cholestérol ?
Boire de l’eau est essentiel pour la santé globale, mais seule, l’eau ne fait pas directement baisser le cholestérol. Cela dit, rester bien hydraté peut tout de même jouer un rôle indirect ! En favorisant une bonne circulation sanguine, une bonne hydratation aide le corps à transporter et éliminer les toxines. En accompagnement d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière, boire de l’eau soutient le métabolisme et facilite l’élimination des graisses. Donc, même si boire de l’eau n’a pas un effet direct, cela contribue globalement à un mode de vie sain qui, lui, peut améliorer les niveaux de cholestérol.
Quel est l'organe qui fabrique le mauvais cholestérol ?
C’est le foie qui fabrique le cholestérol dans notre corps, aussi bien le « bon » (HDL) que le « mauvais » (LDL). Le cholestérol est en fait une substance nécessaire pour plusieurs fonctions vitales, notamment la production d’hormones et la constitution des membranes cellulaires. Mais en excès, le cholestérol LDL, souvent surnommé « mauvais cholestérol », peut s’accumuler dans les artères et poser des risques pour la santé cardiovasculaire.
C’est quoi les triglycérides ?
Les triglycérides sont un type de graisse (lipide) présent dans le sang. Ils proviennent principalement de l’alimentation, notamment des sucres et des graisses que nous consommons. Quand vous mangez plus de calories que votre corps n’en a besoin, ces calories excédentaires sont transformées en triglycérides et stockées dans les cellules graisseuses. Plus tard, le corps peut puiser dans ces réserves pour obtenir de l’énergie.
Des niveaux élevés de triglycérides (au-dessus de 150 mg/dL ou environ 1,7 mmol/L) peuvent poser des risques pour la santé, notamment des risques cardiaques. Les taux de triglycérides sont souvent contrôlés en même temps que ceux du cholestérol pour évaluer la santé cardiovasculaire globale.
C’est quoi le cholestérol HDL ?
Le cholestérol HDL (lipoprotéines de haute densité) est souvent appelé le « bon » cholestérol. Ce type de cholestérol aide à transporter le cholestérol en excès des artères vers le foie, où il est traité et éliminé. Un taux de HDL élevé (supérieur à 60 mg/dL ou environ 1,5 mmol/L) est généralement bénéfique, car il peut protéger contre les maladies cardiovasculaires en nettoyant les artères.
En revanche, un taux de HDL trop bas peut indiquer un risque accru pour la santé cardiovasculaire, car cela signifie que le cholestérol en excès reste dans le sang et peut contribuer à l’accumulation dans les artères.
C’est quoi la dyslipidémie ?
La dyslipidémie est un terme médical qui désigne un déséquilibre anormal des lipides (graisses) dans le sang. Les lipides incluent le cholestérol et les triglycérides. En cas de dyslipidémie, une ou plusieurs de ces valeurs peuvent être trop élevées ou trop basses, ce qui peut augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
Les types courants de dyslipidémie incluent :
L’hypercholestérolémie : trop de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) dans le sang.
L’hypertriglycéridémie : des niveaux de triglycérides trop élevés.
Le faible cholestérol HDL : un taux insuffisant de « bon » cholestérol, qui est censé nettoyer les artères.
La dyslipidémie est souvent liée à des facteurs comme une alimentation riche en graisses saturées, le manque d’activité physique, l’obésité, ou des facteurs génétiques. Pour la traiter, on préconise généralement des changements dans le mode de vie (alimentation, activité physique) et, dans certains cas, des médicaments pour réguler les niveaux de lipides et protéger la santé cardiaque.
La dyslipidémie, c’est quand les niveaux de lipides (graisses) dans le sang sont déséquilibrés, et cela inclut souvent le cholestérol et les triglycérides. Ce déséquilibre peut signifier un cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) trop élevé, des triglycérides en excès, ou un HDL (« bon » cholestérol) trop bas. Ces anomalies augmentent les risques de maladies cardiovasculaires.
Plusieurs facteurs peuvent favoriser la dyslipidémie : une alimentation trop riche en graisses saturées, le manque d’activité physique, ou même des raisons génétiques. Pour y remédier, on recommande souvent de changer son mode de vie (manger plus sainement, bouger davantage) et, si besoin, d’envisager un traitement pour réguler les taux de lipides, éviter l'hypertension et protéger la santé cardiaque. Concerne les femmes comme les hommes...
Comments